La pratique

L’ébauche, source de vitalité.

La boîte d’aquarelle, le pinceau et le crayon  sont là, dans mon sac.

Je chemine, une lumière m’attire, un paysage me séduit, m’intrigue.
Un espace urbain, une porte que je franchis, un évènement, la rencontre de l’autre sont autant de moments propices!

Un temps de contemplation précède l’ouverture de mon carnet.
je dessine brièvement, colore. Traits et eau pigmentée se cherchent, se mixent.
Une pleine présence à l’instant m’éveille. Mon geste franc donne simplicité et force au croquis.
Dessin et aquarelle respirent!

A l’atelier, entre suspension et profondeur.

 

A la mosquée Jami Masjid – Dehli Inde

Les êtres et leurs espaces de vie me sont chers,
chers aussi les témoignages photographiques que je recueille des uns, des autres.

Nos photographies fugaces et hasardeuses se chargent de sens…nous relient ensemble, aux espaces et aux temps.

Je les relis…à la lueur de l’aquarelle!

L’eau entraine le pigment, m’invite au lâcher prise.
Les diffusions révèlent lumière et suspension.
peu à peu les formes s’immiscent, se modèlent, se densifient.
Je compose et rythme.

D’une fabrication vive, mon geste est bref, impulse les mouvements de l’eau.
Le temps de séchage est lent, invite à ressentir la qualité des taches, leur intensité, leur interaction.

Par couches successives, je mature l’aquarelle, à la recherche d’une profondeur et d’une authenticité.

Femmes congolaises à Dungu